Le Karaté Shotokan

En japonais, kara signifie le vide, te est la technique et, par extension, la main avec laquelle on la réalise.  signifiant« voie », karate-dō peut être traduit par « la voie de la main vide » et/ou dans le sens « la voie des techniques sans armes (dans la main) ». Le karaté est une discipline dont les techniques visent à attaquer (atemi) ou à se défendre (uke) au moyen des différentes parties du corps : doigts (nukite), mains ouvertes (shuto) et fermées (tsuki), avant-bras (uke), pieds (geri), coudes (empi)…

Des nuances de contenus techniques sont relativement marquées en fonction du style (shōrin-ryū, shōtōkan, shōtōkai, wadō-ryū, shitō-ryū, gojū-ryū...).

Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l'enseignement comporte trois domaines d'étude complémentaires : le kihon, les katas et le kumite.

  • Le kihon (qui signifie « technique de base ») consiste à répéter individuellement et la plupart du temps en groupe des techniques, positions et déplacements. 
  • Le kata (qui signifie « forme ») est un enchaînement codifié et structuré de techniques, représentant un combat réel contre plusieurs assaillants virtuels.
  • Le kumite ou combat. Littéralement cela signifie « grouper les mains », c'est-à-dire travailler en groupe et non plus tout seul.

GICHIN FUNAKOSHI (1868-1957), Fondateur du Shotokan

Shomen Gichin Funakoshi est considéré comme le Père du karaté moderne. Il est l'importateur du karate-dô au Japon et créateur du style Shōtōkan, il a fait évoluer la forme initiale du karate d'Okinawa. À l’origine, Funakoshi pratiquait les deux écoles qui dominaient (shorei-ryū et shorin-ryū).

 Après une dure pratique de ces deux formes de karaté, Funakoshi parvint à développer une nouvelle forme de karaté-dō, un modèle plus simple, combinant les idéaux de shorei-ryū et de shorin-ryū. Le karaté qu’il enseigna à ses étudiants reflétait les changements opérés par Anko Itosu, y compris la série de kata de Heian/Pinan. Funakoshi changea également les noms deskata de son programme d’étude, dans un effort de rendre les noms « étrangers » d’Okinawa plus agréables aux oreilles des Japonais.

Le Maître Gichin Funakoshi, en tant que président de la Okinawa Shobukai, une association de karaté, fut convié en mai 1922 par le ministère de l'Éducation à prendre part à une démonstration, agréée par le gouvernement nippon, organisée à Tokyo. Cette démonstration mettait en scène les arts martiaux traditionnels du pays, parmi lesquels le karaté. C'est ainsi qu'il fut le premier héraut du karaté-jutsu, discipline originale en provenance d'Okinawa (de l'archipel des Ryu-kyu). Il devait alors, pour satisfaire les requêtes de nombreux individus, s'installer dans la capitale et y travailler à vulgariser son art martial. Le Karate Shotokan fut officiellement reconnu en 1939. Avant de s'éteindre en 1957, il forma de nombreux élèves : Obata, Okuyama, Egami, Harada, Hironishi, Takagi, Ohshima, Nakayama, Nishiyama, Kanazawa Hirokazu, Taiji Kase.

LES 20 PRECEPTES DE MAITRE FUNAKOSHI

1. « Ne jamais oublier que le Karaté commence et finit avec le respect. »
2. « En Karaté, ne jamais attaquer le premier. »
3. « Le Karaté encourage la droiture. Si quelqu'un est vrai envers lui-même, c'est la société toute entière qui en tirera profit. »
4. « Connais-toi d'abord avant de connaître les autres. »
5. « La technique mentale plutôt que la technique physique. »
6. « Laisse ton esprit libre, ne le laisse pas se fixer. »
7. « L'inattention et la négligence sont causes de malheur. »
8. « Ne jamais penser que le Karaté ne doive être pratiqué que dans le dojo. »
9. « Le Karaté est une recherche qui dure toute la vie. »
10. « Tout ce que vous rencontrez est un aspect du Karaté ; trouvez la merveilleuse vérité qui s'y trouve. »
11. « Le Karaté est comme de l'eau qui bout ; si vous laissez s'éteindre la flamme, l'eau tiédit. »
12. « Ne pensez pas à gagner, mais pensez à ne pas perdre. »
13. « Réagissez en fonction de la nature de votre adversaire. »
14. « Adoptez dans vos combats la stratégie de la nature. »
15. « Traitez vos mains et vos pieds comme des épées affûtées. »
16. « Passez une porte comme si vous alliez vous trouver face à 10 000 ennemis. »
17. « Apprenez plusieurs postures, comme les débutants, mais ensuite adoptez une posture naturelle. »
18. « Les katas (les techniques NDLR) doivent toujours être exécutés correctement ; le vrai combat est une autre affaire. »
19. « N'oubliez jamais quelles sont vos propres forces et vos propres faiblesses, quelles limites vous impose votre corps et quelle est la qualité relative de vos techniques. »
20. « Polissez continuellement votre esprit. »

Les principaux autres styles

 

l'Uechi ryu : connu pour ces techniques de durcissement. Officiellement fondé au japon en 1932 son fondateur Kanbun Uechi avait au préalable étudié une boxe chinoise le "Pangainon", qui signifierait mi dur, mi mou, ce que l'on retrouve dans l'école Uechi ryu, notamment par le biais de l'étude intensive du kata sanchin.

 

- Le Wado-ryu : officiellement créé en 1939 par Hironori Ohtsuka, comprenant des techniques de Ju-jutsu et étant plus souple que le Shotokan. Cet ajout fait suite à plusieurs défaites face à des pratiquants de boxe chinoise qui lui aurait montré certaines lacune du karaté Shotokan. Ceci a permis un changement de techniques visant à éviter les coups de l'adversaire mais aussi à l'ajout d'un certain nombre de projections et de clefs qui, si elles existent dans les autres styles de karaté, sont beaucoup moins présentes. 

 

- Le Kyokushinkay : créé par Masutotsu Oyama en 1953 est reconnu comme l'école la plus dure de karaté. En effet contrairement aux autre styles, les kumites (assauts) effectués au sein de cette école se font au KO, de plus les protections y sont interdites et les coups sont portés au maximum de leur force. Ceci est expliqué par la volonté du fondateur de rechercher avant tout une efficacité en combat réel. Ce karaté est de plus le plus dur pour l'obtention des ceintures et Dans. 

 

- Le Shito-ryu : officiellement créé en 1939 par Kenwa Mabuni qui est le style comprenantle plus de kata (officiellement 60), de techniques souples et de blocages circulaires. les attaques se font principalement aux poings et sont réalisées à courte distance. Ce style s'inspire du Shuri-te et du Naha-te. 

 

   Blasons des différentes école et styles de Karaté
 

 

Le Dojo

Le dojo est le lieu consacré à la pratique des budō ou à la méditation bouddhiste zen. Littéralement en japonais, dō signifie la voie (c'est le même caractère que le tao chinois), le dōjō est le lieu où l'on étudie/cherche la voie.

Historiquement le dojo était la salle du temple religieux.

Ces grandes salles ont été utilisées par la suite pour l'enseignement des arts martiaux.

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Salut (au début et à la fin des cours):

Seiza: position de méditation à genoux

Mokusu: fermer les yeux, concentration

Mokusu Yame: réouvrir les yeux

Sensei ni rei: salut du Sensei ou du professeur

Otaga ni rei: salut envers les autres partenaires

Kiritsu: fin du Seiza, se relever

 

Règles de comportement:

Ces règles de comportement font partie de l’éducation et du perfectionnement de l’esprit que propose le Karaté.

01- Le port des bijoux est à proscrire pendant la pratique.

02- Il n’est pas autorisé de manger ou de boire sauf à l’invitation du Sensei (professeur).

03- Le Kimono doit être propre repassé et en bon état.

04- En montant et en quittant le Tatami vous devez saluer.

05- Parlez le moins possible sur le Tatami pendant le cours pour respecter le travail de tous.

06- Ne quittez pas le Tatami pendant la pratique sauf en cas de blessure ou de malaise ou avec l’autorisation du Sensei.

07- Quand le Sensei montre une technique aux élèves vous devez regarder attentivement.

08- Quand le professeur vous montre en particulier une technique saluez-le lorsqu’il a fini.

09- Attendez que le Sensei soit disponible pour lui poser une question.

10- Si vous connaissez bien un mouvement et que vous travaillez avec quelqu’un qui ne le connaît pas vous pouvez le guider sans pour autant prétendre le corriger.

11- Respectez les pratiquants plus gradés que vous.

12- Il convient de faire son possible pour respecter le calme et la simplicité du dojo afin de donner à soi comme aux autres un maximum de chances d’apprendre pendant la pratique.

La tenue du karateka

LE KIMONO ou KARATEGI

Le vêtement d’entraînement que porte le pratiquant d’arts martiaux est souvent appelé kimono. Ce mot est un abus de langage occidental car pour être juste il faudrait dire keikogi ou plus juste encore, karatégi en ce qui concerne la tenue du karaté.

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Le keikogi est la tenue spécifique à la pratique d’un sport (de « keiko » entraînement  et « gi » vêtement). Pour les arts martiaux, il est aussi appelé dogi (la tenue de pratique de la voie). La tenue du karatéka est appelée spécifiquement karatégi. Elle est composée d’une veste, d’un pantalon et d’une ceinture. Tissé en coton, il est souvent très dense pour résister à l’entrainement. Il existe de nombreuses coupes selon les disciplines.

Pour que tout le monde soit sur un pied d’égalité à, l’intérieur du dojo, les pratiquants du karaté-do portent tous un kimono (ou karatégi) blanc. Les différences sociales et culturelles ne sont ainsi plus visibles.

La couleur de la ceinture symbolise le chemin parcouru par le pratiquant sur la voie du karaté. Voir les grades.

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Enfin, les zori à semelle de paille sont les seules chaussures tolérées à l'intérieur d'un dojo, pour éviter de se salir les pieds durant le trajet entre le vestiaire et le tatami.

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Les grades

LES KYU ET LES DAN

A l’origine, au Japon, les pratiquants portaient une ceinture blanche pour fermer la veste. La ceinture blanche devenant marron puis noire en se salissant au fur et à mesure de l’entraînement, la ceinture noire fut considérée comme l’ultime étape à atteindre.

Les grades sont représentés par la couleur de la ceinture (appelée aussi Obi) que porte le karatéka. Ces grades sont appelés Kyujusqu'à la ceinture noire, au delà on compte en Dan. En général le karatéka monte d'un kyu par an, mais celà peut varier selon les clubs et surtout selon le niveau de l'élève.

Les Grades de la CSGDE – Commission Spécialisée des Dan et Grades Equivalents:

La mission de la CSDGE, et à travers elle, celle de la Commission Régionale des Grades (CORG) et des enseignants formés et diplômés de la FFKDA est de former, d’accompagner et de valider la progression des pratiquants dans une pratique martiale de santé et de citoyenneté visant le développement de soi et l’intégration sociale.Les valeurs des Grades de la CSDGE sont celles du Karaté - do :

L’honneur

La fidélité

La sincérité

Le courage

La bonté

L’humilité

La droiture

Le respect

Le contrôle de soi

Les enseignants titulaires d’un diplôme de la FFKDA valident les Kyus (ceintures de couleurs). La CORG valide les grades du 1erau 4ème dan. La COIRG (Interrégion) valide le 5ème dan. La CSDGE valide les grades du 6ème dan et plus. 

Chaque grade a sa signification:

Grade

Signification / acquisition

1er dan – examen en Ligue

Acquisition des techniques de base de son école

2ème dan – examen en Ligue

Poursuite des acquisitions

3ème dan – examen en Ligue

Début du travail sur les sensations personnelles

4ème dan – examen en Ligue

Recherche de la maîtrise émotionnelle

5ème dan – examen en Interrégion

Maîtrise de l’ensemble des techniques de base de son école

6ème dan – examen National

Individualisation des techniques de base de son école

7ème dan – examen National

Individualisation complète de sa pratique

8ème dan – délivrance Nationale

Grade décerné pour des parcours exceptionnels dans le Karaté ou les Disciplines Associées

9ème dan – délivrance Nationale

Grade décerné pour des parcours exceptionnels dans le Karaté ou les Disciplines Associées

 

Obtenir son Grade :

C’est tout d’abord s’entraîner régulièrement, dans le respect de ses partenaires. C’est ne pas courir après l’obtention des Grades supérieurs – il faut être fier de chaque Grade acquis pour la valeur de travail et de persévérance qu’il représente. 

1er, 2ème et 3ème dan: Voie traditionnelle ou compétition Kata ou Combat

Voie traditionnelle : 6 épreuves (Kihon–Kihon Ippon Kumite/Ippon Kumite–Kata–Bunkaï–Jiyu Ippon Kumite–Ju Kumite)

Voie compétiton : 3 épreuves (Kihon–Kihon Ippon Kumite–Kata) + 5 participations en Coupes ou Championnats 

4ème dan: 4 épreuves (Kihon – Jiyu Ippon Kumite  - Kata – Bunkaï) 

5ème dan: 4 épreuves (Kihon – Jiyu Ippon Kumite  - Kata – Bunkaï) 

6ème dan: 4 épreuves (Kihon – Kumite  - Kata et Bunkaï – Soutenance de mémoire) 

7ème dan: 2 épreuves (Soutenance de thèse – épreuves pratiques) 

8ème et 9ème dan: Nominations par la CSDGE 

Brève description des épreuves :

Kihon = pratique de la technique de base seul, en ciblage ou en application par deux 

Kihon Ippon Kumite / Ippon Kumite / Jiyu Ippon Kumite = différentes formes d’assauts conventionnels, productions d’échanges entre partenaires 

Kata = formes traditionnelles – mémoire du Karaté – do et des Disciplines Associées 

Bunkaï = applications en combat réel des kata – comprendre et partager 

Ju Kumite = pratique de l’assaut libre – initiation au combat 

Voie compétition = Kata ou Combat (5 participations, sans se cumuler entre kata et Combat. Les participations se font en Coupes ou Championnats d’un quelconque calendrier Fédéral FFKDA, de Départemental à National)

 CEINTURES BLANCHE A MARRON (KYU)

 

Positions

Techniques

Déplacements

Kata

Kumite

CEINTURE BLANCHE

Hachidji dachi

Gedan barai

Ayumi Achi

Taikyoku shodan

Kihon 

Heisoku dachi

Jodan age uke

 (avancer)

Ippon kumite

Musubi dachi

Gyaku zuki

Gohon kumite

Zenkutsu dachi

Oi zuki

Mae geri

CEINTURE BLANCHE-JAUNE

Idem

Uchi uke

Hiki achi

Taikyoku nidan

idem

Soto uke

 (reculer)

Uraken

Mawashi geri

CEINTURE JAUNE

Kokutsu dachi

Shuto uke

Tzugi achi

Taikyoku sandan

idem

Maete zuki (kizami

 (pas chassé)

Sanbon kumite

zuki)

CEINTURE JAUNE-ORANGE

Kiba dachi

Shuto uchi

idem

Heian shodan

idem

Renoji dachi

Tetsui uchi

Heiko dachi

CEINTURE ORANGE

Uchi hachiji achi

Morote uke

Yori ashi

 idem + bunkaï

idem + ippon kumite

Fudo dachi

Yoko geri kekomi

 (jambe avant tire la

en position de

Nukite

 jambe arrière)

garde

CEINTURE ORANGE-VERTE

Shiko dachi

Mika zuki geri

idem

Heian nidan

idem

Fumikomi

+ bunkaï

Yoko geri keage

CEINTURE VERTE

Neko ashi dachi

Haishu uke

Mawari ashi

Heian sandan

Ju ippon kumite

Teisho uke

 (1/4 de tour jambe

 + bunkaï

(avec attaque

Juji uke (gedan)

 arrière)

déterminée)

Ushirogeri

Ju kumite

CEINTURE VERTE-BLEUE

Kosa dachi

Ura zuki

Okuri ashi

Heian Yodan

Initiation compétition

Moto dachi

Kagi zuki

 (pas croisé)

 + bunkaï

combat

Tate empi uchi

Mae tobi geri

Yoko tobi geri

CEINTURE BLEUE

idem

Ashi barai

O mawari ashi

Heian godan

Ju ippon kumite

Ushiro mawashi barai

 (3/4 de tour jambe avant)

 + bunkaï

(avec attaque

Mawashi zuki

libre)

Ura mawashi zuki

 Shiai

CEINTURE BLEUE-MARRON

Sanchin dachi

Haito uchi

idem

 idem

initiation ippon shobu

Hangetsu dachi

Teisho uchi

Gyaku mikazuki geri

Yama zuki

Mae hiza geri (Itsui geri)

CEINTURE MARRON

Tsuru ashi dachi

Morote zuki

tous

Tekki shodan

Perfectionnement

 (ou sagi ashi dachi)

Kakato geri

 + bunkaï

Ippon shobu

Kata dachi

Sukui uke

Sanbon shobu

A PARTIR DU 1er DAN

Pour se présenter au passage de 1er dan, il faut avoir 14 ans minimum, être 1er kyu (ceinture marron), et justifier de 3 années au sein d'un club affilié FFKDA. Pour le 2ème dan, il faut être 1er dan depuis 2 ans au moins et avoir 17 ans. Pour le 3ème dan, il faut être 2ème dan et avoir au minimum 21 ans. Pour le 4ème dan, il faut être 3ème dan depuis 3 ans et avoir 25 ans minimum. Ensuite peu importe votre âge, il suffit d'avoir pratiqué votre dan autant d'année que son numéro: 4ème dan pendant au moins 4 ans, 5ème dan pendant 5 ans etc...

Les techniques de base

 POSITIONS

 
SANCHIN DACHI

ZEN KUTSU DACHI

SHIKO DACHI

NEKO ASHI DACHI

HEISOKU DACHI

MUSUBI DACHI

SOTO HACHIJI DACHI

HEIKO DACHI

UCHI HACHIJI DACHI

TEIJI DACHI

RENOJI DACHI

KO KUTSU DACHI

KIBA DACHI

HANGETSU DACHI

FUDO DACHI

 
 

 

DEFENSES


GEDAN BARAI
JODAN AGE UKE

SOTO UKE
UCHI UKE

SHUTO UKE
OTOSHI UKE

TEKUBI KAKE UKE
MAE UDE OSAE

MOROTE UKE
JUJI UKE

SOKUMEN AWASE
KAKE SHUTO UKE

ZUKI UKE
TE NAGAME UKE

TE OSAE UKE
ATE TSUKAMI

KAKIWAKE UKE
GEDAN KAKE UKE

MOROTE SUKUI
SUKUI UKE

TEISHO AWASE UKE
GERI GAESHI UKE

MIKAZUKI GERI UKE
SOKUTO MAWASHI UKE

SOKUTEI OSAE UKE
SOKUTO OSAE UKE

ASHIDO KAKE UKE
FUMIKOMI UDE UKE

FUMIKOMI SHUTO UKE
FUMIKOMI AGE UKE

KAKUTO UKE
(JODAN KOUKE)
TEISHO UKE

 

TECHNIQUES DE BRAS


OI TSUKI
GYAKU TSUKI

AGE TSUKI (Seiken Tsuki)
URA TSUKI

MAWASHI TSUKI
KAGI TSUKI

YAMA TSUKI
HEIKO TSUKI

HASAMI TSUKI
TETSUI UCHI

YOKO HIJI ATE
MAE HIJI ATE

USHIRO HIJI ATE
MAWASHI HIJI ATE

TATE HIJI ATE
OTOSHI HIJI ATE

SHUTO UCHI
HAITO UCHI

Katas et Bunkai

Le kata est un enchainement de techniques réalisées dans le vide simulant un combat. C'est un combat réel contre des adversaires imaginaires. Les mouvements exécutés dans les katas seuls peuvent ensuite être mis en applications avec un partenaire. Ces exercices sont appelés bunkaï

Le but du kata est double :
- D'une part faire travailler des gestes, postures... dans des situations données, afin d'avoir un apprentissage « au calme » et plus appliqué que lors d'un combat.
- D'autre part de faire découvrir des principes fondamentaux des arts martiaux, comme la gestion des distances, l'attitude et la gestion de l'équilibre, la coordination des mouvements.

Il vise la formation du corps, l'acquisition d'automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes. Le kata dépasse l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, après de nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection des mouvements.

Le karaté shotokan compte 26 katas: 5 Heian, 3 Tekki, 18 katas supérieurs. En plus de ces 26 katas, il existe 6 taikyokus ou katas de formation pour les débutants dont les objectifs principaux sont l’attitude du corps et l’apprentisage des déplacements. Ces katas sont les plus simples à apprendre et sont consistués de combinaisons de blocage et d’attaque. Les trois premiers sont plus particulièrement enseignés:

1- Taikyoku Shodan

taikyoku-shodan.png

2- Taikyoku Nidan:taikyoku-nidan.png3- Taikyoku Sandan:taikyoku-sandan.png

Les trois suivants, moins connus, sont plus rarement enseignés. Après ces 3 taikyokus, on passe généralement à l'apprentissage d'Heian Shodan.

Pour vos passages de grades jusqu'au 1er Dan, demandez toujours à votre professeur quels sont les katas requis (Voir ongletLes Grades) car chaque fédération et chaque club peuvent avoir des programmes différents.

Le programme de Dan de la Fédération Française de Karaté:

1er Dan

2 ième Dan

ième Dan

ième Dan

5 ième Dan

Heian Shodan

Bassai Dai  Bassai Sho  Nijushiho  Chinte

Heian Nidan

 Enpi  Gankaku Sochin  Gojushiho Dai

Heian Sandan

 Hangetsu

 Jitte  Jiin  Gojushiho Sho

Heian Yondan

 Jion  Kanku Sho  Tekki Sandan  Meikyo

Heian Godan

 Kanku Dai  Tekki Nidan  Unsu  Wankan

Tekki Shodan

 

 

 

Merci à Didier Lupo, Maitre 6ème Dan, de nous présenter les 6 katas à connaître, ainsi que leur bunkaï, pour atteindre et passer le programme de 1er Dan.

Les 5 premier katas sont appelés Heian, ce qui signifie Paix et tranquilité. On estime que le karatéka qui les connait maitrise les bases du karaté, et ainsi commence à ressentir la paix et la tranquilité du pratiquant.

Heïan Shodan 
Heïan Shodan est le premier kata que chaque karateka apprend. Il reprend des mouvement de base tel que gedan-barai, oi-zuki, age-uke en position zenkutsu-dashi et shuto-uke en kokutsu-dashi.

Heïan Nidan
Heïan Nidan est le deuxième kata Heian, il reprend des mouvement tel que Yoko Geri, Mae Geri, Nukite. Kokutsu-dashi est une des position principale de ce kata.

Heïan Sandan 
Heïan Sandan est le troisième kata Heian, il aborde la position kiba-dashi, les blocages ushi-uke, morote-uke, Empi-Uké, les attaques uraken, Fumikomi, Ushiro-Empi ,...

 

Heïan Yodan
Heïan Yodan est le quatrième kata Heian, il est caractérisé par une grande dynamique, il contient beaucoup de techniques de jambes (yoko-geri, mae-geri, hiza-geri) ainsi que des doubles blocages (Morote-Uke, kakiwake-uke).

 

Heian Godan 
Cinquième et dernier kata Heïan, Heïan Godan aborde de nombreuses nouvelles techniques et positions tel que kosa-dachi, renoji-dachi, mikazuki-geri. Il s'effectue à un rythme particulier avec une alternance de temps rapides et de temps plus lents.

 

Tekki Shodan (Cavalier de fer)
Tekki Shodan s'effectue entièrement en kiba-dachi. Une autre de ses particularité est qu'il s'effectue sur un seul axe.

 

Le Kime et le Chi-Mei

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LE KIME

Lors d'un atemi (coup porté sur le corps), le kime correspond à la brève et intense libération de l'énergie sur le point d'impact. C'est l'ensemble des actions et attitudes qui interviennent dans la dernière phase du mouvement, peu avant l'impact et maintenus un peu au-delà; et qui font donc pénétrer l'énergie développée par le coup dans la cible. C'est la phase d'efficacité d'une technique, aussi pourrions-nous dire du kime qu'il est une énergie pénétrante.

Ce qui caractérise le karatéka, c’est l’alternance de gestes extrêmement rapides, le plus souvent rectilignes, et de brefs moments d’immobilité totale (entre un dixième et une seconde environ). C’est cet arrêt net et précis à la fin de chaque technique obtenu grâce à une forte contraction musculaire qui est nommé kime.

Le kime en karaté est souvent accompagné d'un kiai, qui est l'extériorisation de toute cette concentration interne explosant momentanément. Il s'agit d'un cri intense et bref, partant du ventre. C'est la manifestation sonore d'une attention physique et mentale rendue à son paroxysme, l'affirmation de la volonté inébranlable de vaincre. Il est expression d'efficacité, mais aussi une source supplémentaire, car il ne manque pas de troubler l'adversaire pendant une fraction de seconde, davantage si sa concentration est faible.

 

  • Le kime garantit l’efficacité de l’atemi.

L’énergie cinétique (E) d’un mobile est égale à la moitié du produit de sa masse (m) par le carré de sa vitesse (v). Soit : E = ½mv2. C’est pourquoi, en karaté, nous travaillons inlassablement notre vitesse et mobilisons, autant quefaire se peut, le corps entier sur chaque technique (la poussée du hara vers l’avant en tsuki ou geri). Mais que se passe-t-il au moment de l’impact ? Imaginons deux objets de forme identique et de même poids animés de la même vitesse ; l’un est en acier très épais mais creux, l’autre est en caoutchouc. Ces deux mobiles dont les énergies cinétiques sont identiques vont-ils causer les mêmes dommages en cas de collision avec un obstacle ? Évidemment non ! le caoutchouc va faire office d’amortisseur : sa déformation va dissiper une part notable de l’énergie totale. Alors que l’acier, indéformable, va démolir la cible, le caoutchouc va s’écraser puis rebondir dessus. Le corps du karatéka peut se comparer à ces deux mobiles. Lors du kime, la contraction de l’ensemble des muscles transforme le corps en un bloc solide et l’énergie développée par la technique se propage intégralement dans la cible. A contrario, un relâchement, même partiel, introduit de multiples zones d’absorption d’énergie comme dans les modernes carrosseries de nos véhicules automobiles ; la cible ne reçoit qu’une fraction de l’énergie.

  • Le kime permet une grande précision.

À l’impact, la contraction simultanée des muscles agonistes (qui créent le mouvement) et des muscles antagonistes (qui s’opposent au mouvement) fige le geste dans une position très précise. Lors d’une frappe du poing dans le vide, on observe parfois un tremblement d’une dizaine de centimètres d’amplitude latérale quand le kime n’est pas parfait, or l’efficacité exige une précision de l’ordre du centimètre, voire moins. De plus, un kime correctement exécuté permet de moduler la pénétration de l’atemi, donc les effets de celui-ci.

  • Le kime assure la stabilité.

En aïkido, de nombreuses techniques s’exécutent sur un adversaire qui attaque avec oï tsuki (coup de poing en avançant). Cependant, les aïkidokas pratiquent presque tous oï tsuki sans kime. Utiliser ce mouvement en l’amplifiant pour projeter Tori (l’attaquant) est ainsi très facile, mais sur un oï tsuki de karatéka, rapide et avec un solide kime, seuls les véritables experts parviendront à réaliser une projection. En effet, dans la pratique habituelle du tsuki d’aïkido, Tori est vulnérable sur toute la trajectoire de son attaque et même après. Avec kime, seule la fraction de seconde précédant l’impact offre une opportunité à l’adversaire ; ensuite, Tori est indéracinable.

  • Le kime induit une conviction sans faille.

Le kime n’est pas un réflexe naturel. Pour que le kime s’exprime, il faut le vouloir. Au dojo, le karatéka qui recherche le maximum d’efficacité (le chi-mei) conjugue simultanément l’ensemble de ses capacités physiques et psychiques : l’intégralité du ki (l’énergie fondamentale) est dirigée vers l’objectif. Dans la plupart des sports l’entraînement est essentiellement physique. L’entraînement traditionnel de karaté, compte tenu de cette recherche du chi-mei, intègre en permanence le mental et le physique dans une même dynamique. Ainsi la sollicitation physique du karatéka dans le cadre d’une agression mobilise automatiquement ses capacités mentales car la réalisation d’une technique se fait instinctivement avec le soutient total de la sphère psychique. À l’inverse du sportif lambda, le karatéka est toujours prêt.

  • Le kime évite des blessures articulaires.

Lors des premières séances de tsuki, les débutants se blessent parfois le coude. Le poing, lancé vers l’avant, entraîne la bras dans une extension complète et l’articulation du coude arrive en butée, aidée parfois en cela par le blocage adverse, ce pour quoi il n’est pas conçu. Un bon kime juste avant l’extension complète du bras évitera ces douleurs invalidantes. Bien pratiqué, notamment avec un bon kime, le karaté ne doit occasionner aucune lésion de l’appareil locomoteur.

  • Le kime évite de se faire contrer trop durement.

De nombreux combattants ont subit la douloureuse expérience du K.O. respiratoire. Aucune conséquence fâcheuse, mais ça fait mal. Un kime défaillant n’a pas permis une bonne contraction de la sangle abdominale et la technique adverse est venue bousculer les organes, déclencher un spasme du diaphragme et, bien sûr, bloquer la respiration. Le karatéka confirmé ne devrait plus subir cet inconvénient.

  • Apprentissage du kime.

La technique oï tsuki en zen kutsu dachi est parfaite pour apprendre à produire un solide kime car celui-ci ne se résume pas à ce qui ce passe à l’instant du choc : décontraction au départ (sauf les abdominaux), accélération brutale (poussée sur le pied arrière, traction du pied avant), position stable (pieds de part et d’autre de l’axe, pointés vers l’avant, jambe arrière tendue), synchronisation du coup de poing avec la fin du déplacement (l’instant où le pied avant s’enracine dans le sol) et contraction simultanée, intense et brève, de l’ensemble des muscles nécessaires à une poussée vers l’avant.

Notons deux points essentiels : la rotation du poing à l’impact et le hikite.

Tourner les phalanges vers le sol pendant les derniers centimètres de la trajectoire du tsuki permet d’éviter au coude de s’écarter du corps ; un coude qui s’écarte est plus visible pour l’adversaire et il fait perdre de la puissance. La rotation elle-même entraîne la contraction de l’avant bras et le solidarise avec le poing ; on évite ainsi les entorses du poignet. Durant toute la trajectoire strictement rectiligne, le poing doit rester aligné avec l’avant-bras (position des pompes sur les deux kento, index et majeur). Attention au mouvement de fouetté de type uraken remontant qui donne une sensation de kime mais place le poignet dans une position de fracture potentielle sur une portion assez longue de la trajectoire.

Le hikite (tirer le poing en arrière) est constitué d’une rotation brusque du poing, phalanges vers le haut, lorsqu’il arrive à la hanche et d’un mouvement du coude que l’on ramène dans le plan sagittal, ce qui provoque la contraction des muscles dorsaux. Tsuki et hikite doivent être parfaitement simultanés. Le kiaï renforcera la contraction abdominale. Le kime dépend de la parfaite synchronisation de tous ces éléments. Le poing qui exécute le hikite vient se placer juste au-dessus de la hanche, position qui offre une excellente protection des côtes flottantes.

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LE CHI-MEI

Les arts martiaux ont été conçus à des fins d’autodéfense (goshin) et restent imprégnés de leur vocation initiale. La victime d’une agression dispose d’une fraction de seconde pour surprendre et éliminer son agresseur même si celui-ci dispose d’un avantage physique. En effet, lorsque l’agresseur agit, son esprit est mobilisé par la conduite de son action, elle-même motivée par des mobiles inavouables, et s’il attaque c’est qu’il est persuadé de sa supériorité. Il est donc loin d’avoir l’esprit libre et tranquille (mizu no kokoro). Un esprit encombré est inapte à l’observation, à l’analyse et au choix de la bonne décision. Paradoxalement, l’agresseur qui se croit fort est en réalité dans un état de relative faiblesse. Ainsi la victime a-t-elle l’opportunité de renverser la situation à son avantage si elle utilise judicieusement ces brefs instants où les défauts de la cuirasse sont exploitables. Par contre si l’assaillant n’est pas immédiatement neutralisé, un combat va s’engager et là l’avantage de la surprise aura disparu. Un atemi unique et décisif entraînant K.O. ou invalidité fonctionnelle constitue donc la meilleure réponse à l’agression violente. De plus, c’est la seule solution réaliste lors d’une attaque perpétrée par plusieurs individus ; si vous consacrez trop de temps à la maîtrise d’un adversaire, le combat est perdu d’avance.

Cette technique porte un nom, chi-mei, littéralement coup mortel, one-shot. Le kime est indissociable de celui-ci. De fait, le chi-mei exige une technique parfaite, une précision absolue, un timing impeccable, une inébranlable détermination et une puissance explosive que seul le kime peut conférer.

C'est un des buts philosophiques de cet art martial que de parvenir à maîtriser son esprit dans cet élément. L'esprit doit demeurer concentré, prêt à saisir toute occasion, la fraction de seconde de déconcentration dans le regard de l'adversaire, le changement de distance, l'erreur de «timing», etc. Le combat est l'aboutissement de tous les efforts investis dans la technique au dojo et le test de l'efficacité réelle du karaté.

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Lexique

COMPTER EN JAPONAIS:

1/Ich, 2/Ni, 3/San, 4/Shi, 5/Go, 6/Roku, 7/Ichi, 8/Hachi, 9/Kyu, 10/Jû

Que l'on retrouve par exemple dans "heian sandan", sanbon tsuki, "sanbon kumite", etc...


ANATOMIE:

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A

Age : remontant
Age-empi :coup de coude remontant
Age-uchi : coup remontant
Age-uke : blocage haut, remontant
Age-zuki : coup de poing haut
Ago : menton
Aite : partenaire ou adversaire pendant un combat
Aiuchi: techniques marquantes faites simultanément par 2 adversaires
Aka : rouge
Aka obi : ceinture rouge
Aka no kachi: "rouge gagne"
Ao : bleu
Arigato : merci
Aruku : marcher
Ashi: jambe, pied
Ashi-barai :balayage de la jambe
Ashi ura : plante du pied
Ashibuki : cheville
Ashiyubi : orteils
Ashi-waza : technique de pied
Atama: tête
Ate : coup
Attate-iru : "contact"
Atemi : coup frappé
Atemi te : la technique de coup frappé
Atemi wasa : coup frappé sur le corps
Atenai yoni : "avertissement sans pénalité"
Atoshi baraku : un petit peu de temps restant ("30 secs.")
Awase : ensemble
Awase-zuki : coup de poing double

B

Barai : balayer, bloquer
Bassai Dai : kata ceintures avancées
Boshi : pouce
Boken : sabre de bois
Budo :  voie martiale
Budoka : pratiquant du budo, d'arts martiaux
Bunkai: étude des techniques et applications d'un Kata
Bushi : guerrier, combattant
Bushido : "La voie du guerrier"

 C

Choku : direct
Chu : moyen
Chukoku : avertissement de catégorie 1 ou 2 sans pénalité
Chudan : niveau moyen (plexus)
Chui : avertissement
Chusen : ligne centrale

 D

Dachi : position
Daitai : cuisse
Dan : degré après ceinture noire
Deshi : étudiant
Do : la voie spirituelle
Dojo : salle d'entraînement
Dojo kun : maimes d'un dojo
Dotai : torse
Domo : beaucoup
Dozo : s'il vous plait

E

Embusen: tracé au sol d'un Kata
Empi : coude
Encho-sen : extension décidée du temps d'un combat et reprise après "Shobu hajime"
Eri : cou

F

Fukushin shugo : concertation de juges
Fumikiri : coup de pied tranchant
Fumikomi : coup de pied écrasant

G

Gaku : diplôme écrit décerné lors d'un attribution de grade
Ge : bas
Gedan : niveau bas; bas-ventre, parties
Geri : coup de pied
Geri-waza : technique de pied
Gi : costume blanc en coton, uniforme
Go :  cinq
Gomen-kudaisa  : excusez-moi
Godan: cinquième niveau
Go no sen : Tactique de blocage d'une attaque et contre-attaque
Gyaku : contraire

H

Hai : oui
Haishu : revers de la main
Haisoku : le dessus du pied
Haito : sabre interne de la main
Hajime ! : commencez !
Hangetsu : sablier
Hantei : "jugement"
Hantei kachi : "victoire après jugement"
Hansoku : Disqualification
Hansoku chui : avertissement, avec Nihon de pénalité
Hara : ventre, centre des énergies
Hatchi : huit
Heian : kata de base
Heiko : parallèle
Hidari : gauche
Hiji : coude
Hikite : tirer la main en arrière
Hikiwake : égalité
Hiza,hitsui : genou

 I

Ichi : un
Iie : non
Iken-hissatsu: "tuer d'un coup"
Ippon :  point, bonne technique
Ippon shobu : match sur 1 point
Irimi : tactique défensive par l'attaque d'un adversaire au moment de sa décision d'attaquer

J

Jutsu : technique
Jodan : visage (cible)
Jogai : sortie de l' aire de combat
Jogai hansoku chui: sortie de l' aire de combat 4 fois; victoire de l'adversaire
Jogai keikoku : deuxième sortie  de l' aire de combat , 1 Waza-ari de pénalité
Jotai: haut du corps
Ju : dix
Junbi taiso : exercices d'étirements
Jyu kumite : combat souple

K

Kachi : victorieux
Kakate : courir
Kakato: talon
Kamae : garde
Kan : maison
Karatégi : tenue de karaté
Kara : vide
Karaté : main vide
Kata : combat imaginaire contre plusieurs adversaires
Katana : sabre
Kawashi: interaction
Keage : remontant, fouetté
Keiko : exercice, entraînement
Keikoku : avertissement avec 1 ippon de pénalité
Keikogi : habit d'entraînement (karatégi)
Kensei: technique avec un kiai silencieux, en méditation
Kento : jointure
Ki : esprit, force interne (Chi en chinois), énergie
Kiai : cri naturel permettant d'accroître l'efficacité d'une technique
Kiba : cavalier
Kime :développement maximum de l'énergie pour frapper, concentration
Kihon : entraînement de base consistant à répéter un enchainement de mouvements
Kin : bas-ventre
Ki-o-tsuke : attention
Kiken : renonciation
Kiri : coupant
Kiritsu : se lever
Kizami : avant
Ko : petit, vers l'arrière
Kokoro : esprit
Konichi-wa : bonjour
Koshi : hanche, côté
Kote : poignet
Ku : neuf (9)
Kubi : cou
Kumade : patte d'ours
Kumi : rencontre
Kumite :  combat d'entraînement
Kutsu : posture
Kyosen : plexus
Kyusho :points vitaux
Kyu : niveau avant ceinture noire: 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1

M

Maai: distance dans l'espace, timing, opportunité
Mae : devant
Makiwara : poteau de bois planté dans le sol dans lequel le pratiquant frappe
Manabu :  apprendre en imitant
Matte : attendre
Mienai : je n'ai rien vu, dit par un juge
Makoto: sentiment d'absolue sincérité et totale franchise;un esprit pur et non troublé
Matte : attendre
Mawashi : circulaire
Mi : corps
Mienai : je n'ai rien vu, dit par un juge
Migi : droite
Mikazuki :croissant
Morote : à deux mains, double
Moto no ichi : position de départ
Mumobi : avertissement pour geste dangereux

N

Nage : projeter
Nidan: deuxième niveau
Nukite : pique de la main (extrémité des doigts)

O

O : grand
Obi : ceinture
Oi-zuki  : coup de poing en avançant , même bras que jambe avant
Omedeto :  félicitations
Ouss  : interjection utilisée en karaté signifiant l'approbation

R

Randore : combat lent
Rei : salut, saluez ! Respect 
Reigi : étiquette
Ren : plusieurs
Riken : poing en revers
Roku : six
Ritsu-rei : salut debout
Ryu : méthode, école

S

San : trois
Seiza : position de méditation (à genoux, assis sur chevilles)
Sempai : assistant (du professeur)
Sensei : professeur
Sen no sen : tactique d'attaque au moment exact où l'opposant attaque
Seiretsu : ligne
Shi :quatre
Shiai : combat arbitré, compétition
Sichi : sept
Shikkaku: disqualification “Abandonner l’aire”
Shitsumon : question
Shomen : maître
Shuto : sabre de la main
Sokuto : sabre du pied
Soto : extérieur

T

Tamashiari : faire de la casse
Tatami: tapis d'entraînement
Tate : vertical
Te : main
Teisho : base de la paume
Teisoku : plante du pied
Tekki : cavalier de fer
Tettsui : marteau de fer
Tobi : sauter, saut
Tokui : mouvement préféré, technique favorite
Tori : attaquant
Tsuki : attaque directe, coup de poing (zuki)
Tsukomi : coup défonçant (en rentrant, poussant avec la frappe)

U

Uchi : coup indirect, intérieur
Ude : bras
Uke : défense, blocage, parade
Ukete : celui qui subit l'attaque, qui se défend
Ura : opposé
Ura mawashi-geri : coup de pied circulaire renversé
Uraken : revers du poing
Ushiro : arrière

W

Wa : circulaire
Wan : avant-bras
Wara : paille
Waza : technique, art

Y

Yame : arrêtez !
Yassme : détente !
Yoi : préparation
Yoko : côté

Z

Zanchin : esprit alerte et calme
Zazen : position assise, de repos
Zen : vers l'avant
Zuki (tsuki) : coup de poing, attaque directe